• Développer des compétences culinaires,
• Manger de manière équilibrée et diversifiée,
• Apprendre à faire des courses en respectant un budget,
• Travailler en équipe : communiquer et comprendre qui fait quoi et à quel moment,
• Suivre des instructions,
• Gérer le temps pour livrer un projet selon un délai (réalisation d’une recette en 2h).
  

A l’issue des focus group (étape 3 du modèle), une identification des besoins de la population cible a été effectuée. Il y a deux types de besoins :

Les besoins visibles : il s’agit des remontées, des aspirations et des besoins de la cohorte, évoqués lors des groupes de parole. Dans ce cas, il est utile de proposer des activités qui répondent aux attentes de la cible, mais qui répondent également aux objectifs du programme.

Idéalement, il faut proposer un programme composé d’un tronc commun et d’activités personnalisées. Le tronc commun s’articule autour de modules sur les sujets du bien-être mental, de l’alimentation et de l’activité physique adaptée.
Dans ce tronc commun, des connaissances pratiques sont transmises, des astuces, des exemples facilement applicables au quotidien. Par exemple, pour augmenter les mobilités douces et actives, il est possible, pour la cohorte, de descendre un arrêt avant l’arrêt habituel lors de l’utilisation du bus. Ce tronc commun permet de proposer des actions opérationnelles telles que la plateforme d’accompagnement digitale ASPIRE et les supports imprimés sur les différentes thématiques, des recettes de cuisine…

Concernant la partie du programme personnalisé, les propositions diffèrent en fonction de la localisation du hub et de l’engagement des personnes. Pour les hubs côtiers, il est possible de faire des sorties à la mer, des marches sur le littoral…
Les bénéficiaires du programme peuvent demander la mise en place d’ateliers en fonction de leurs centres d’intérêts : un atelier autour de la musique pour exprimer ses émotions et son vécu, partager une expérience plaisante, ou encore un cours de théâtre ou d’improvisation pour travailler sur la prise de parole en public. Le programme est donc adaptable en fonction des réalités de chacun. De plus, cela permet de créer des liens forts entre les participants, qui se sentent écoutés et valorisés lorsqu’ils constatent que leurs idées sont concrétisées. Cette flexibilité permet de déboucher sur des expériences de bénévolat au sein des structures d’accompagnement – les participants peuvent donc devenir ambassadeur – premier pas vers l’employabilité. En effet, il est intéressant de partager son expérience de bénévolat lors de la construction de son CV.

Les besoins invisibles : il s’agit des besoins actuellement non manifestés qui viendront avec le temps en participant aux activités (en fonction de l’acquisition de compétences). En suivant le programme, les besoins des participants évoluent et se précisent. On constate que certaines personnes ont besoin d’un accompagnement plus approfondi qui nécessite une mise en relation avec des professionnels de santé comme par exemple un psychologue pour travailler sur des problèmes relationnels récurrents.

Le profil des bénéficiaires
On repère différents type de profils au niveau des participants, voici les deux types de profils principaux :

• Les bénéficiaires les plus éloignés de l’emploi : cette cible est plus difficile à atteindre et à motiver. Il s’agit des chômeurs de longue durée, ces personnes, pour certaines, sont en perte de repères et ont besoin d’adopter une routine. Pour elles, les ateliers ont tout d’abord une fonction de resocialisation. Le processus ASPIRE, s’inscrira dans une durée plus longue.
• Les bénéficiaires qui sont « proche de l’emploi » : il s’agit de personnes qui sont en recherche active d’emploi et qui, parfois, sont un peu démotivées. Pour ce public, il est intéressant de faire des rendez-vous assez rapprochés avec leur référent ASPIRE (fréquence 2 fois par semaine pendant une période d’un an). Pour elles, ASPIRE est un véritable tremplin qui permet de mieux formuler leur projet.