Une fois les ateliers entamés, il est capital d’avoir une prise de recul. Il faut analyser les actions mises en place, comprendre ce qui fonctionne, pourquoi ? dans quelles conditions ? ce qui ne fonctionne pas, pourquoi ? ce qui est améliorable et comment. Les actions sont adaptables. Il faut comprendre les causes de succès et d’échecs des ateliers cela permettra de pérenniser le programme ASPIRE et de l’inscrire dans la durée.
Amélioration continue du programme
Pour que davantage de personnes rejoignent le programme ASPIRE, il faut que les actions soient adaptées à leurs besoins et leurs attentes. Pour cela, il faut :
o Sélectionner les actions qui ont le mieux fonctionnées afin de les proposer aux prochains participants,
o Comprendre pourquoi les actions ne fonctionnent pas sur le territoire :
a) Est-ce un problème lié à la personne qui propose l’action ?
b) Le contenu est-il compréhensible ?
c) L’activité répond-t-elle aux besoins des participants ?
d) Est-ce lié à la planification ? au lieu de déroulement de l’action ? au nombre de personnes présentes ?
e) La cohorte est-elle assez mature pour ce type d’actions ?
Une fois les causes identifiées et analysées, il faut y apporter des mesures correctives pour qu’elles fonctionnent dans le futur. Le but ultime est d’adapter les contenus des modules/ interventions au contexte local. Il faut garder à l’esprit que ce qui fonctionne dans une ville ne fonctionne pas forcément autre part. Par ailleurs, certaines actions ne pourront pas être corrigées.
Témoignage
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“Lors de la mise en place des ateliers, nous avons ajouté une psychologue à notre équipe, cela nous a permis de travailler plus en profondeur les problèmes de fond rencontrés par les participants lors de séance individuelle”
Céline CAUSERET, chef de projet chez Vivons en Forme, Saint-André-lez-Lille
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“L’Angleterre connait actuellement une véritable crise énergétique, les factures d’électricité ont doublés. En partant de ce constat nous avons décidé d’adapter les recettes que nous proposons à nos adhérents, désormais, nous utilisons des “slow cooker” qui consomment beaucoup moins d’énergie”.
Ivan KENT,chef de projet Be Change, Aylesham