• Des professionnels de santé : diététiciens, médecins, coach sportif, enseignant en activité physique adaptée… en fonction du sujet abordé. Ce sont les experts du sujet, ils apportent un approche scientifique et factuelle.
• Des acteurs locaux, c’est-à-dire les associations de la ville, les structures de l’économie sociale et solidaire, les personnes travaillant dans les centres sociaux … Ce sont les experts qui sont en contact de la cible, ils apportent un approche pratique du sujet. Ces personnes connaissent la cible et savent comment s’adresser à elle de manière optimale. La communication auprès de la cible finale est un élément clé – nécessaire à la réussite du projet – qui permet de transmettre et de s’approprier le message. Le message doit être clair.
• La cible finale elle-même. L’avis des “participants experts” est primordial car ils peuvent aider les participants à se sentir concernés par le sujet et se l’approprier. De plus, cela facilitera l’adhésion de la population au programme.

Un échange entre ces personnes permet de confronter différentes approches : théorique, scientifique et pratique pour obtenir le meilleur résultat possible pour aider la population finale à adopter des comportements favorables à la santé.

Faire des focus group
Les focus group permettent de mieux comprendre les besoins et cibler les attentes de la cible du point de vue des personnes de la cohorte. Les personnes présentes à ce focus group sont les futurs participants du programme et les encadrants de la cible.

Comment organiser un focus group ?

• Constitution d’un groupe de 5 à 10 participants pour une discussion d’environ 2 heures.
• Animation du focus group par un modérateur qui s’assure de la bonne répartition du temps de parole entre les participants. Le modérateur doit également reformuler et rebondir sur les propositions faites. Il faut préparer des éléments de questions, des pistes de réflexion à utiliser pour lancer, ou relancer la discussion en fonction de réactivité des participants.
• Retranscription mot à mot la discussion de groupe, noter et décrire les attitudes des participants (ex: Emma soupire, croise les bras qui déclare “…”.) Faire une analyse thématique de la retranscription.
• Retour aux participants et les tenir informés de l’avancée du projet.

Cartographie des compétences internes des associations

Il faut identifier les compétences internes des organisations afin de cibler les personnes qui ont besoin de formation sur les thématiques. En fonction des besoins recensés, proposer des formations pour aider à la montée en compétence des encadrants. Avant de faire appel à des intervenants externes, il faut faire un diagnostic des compétences en interne : quelles sont les formations, les diplômes, les expériences au sein des associations ?

Les formations des encadrants transmettent les connaissances de base sur la thématique, permettent de donner des conseils pratiques et facilitent l’accompagnement dans les changements de comportement de la cohorte ASPIRE.